http://www.motomag.com/La-vallee-de-l-Automne-5611.htmlLa vallée de l’Automne
40 km - Roulant - 1 jour
Petit itinéraire "automnal" à 70 km de Paris. La pays du Valois offre ici une route qui passe par de nombreux hauts lieux historiques, parfois presque oubliés.
Avec un tel nom, cette vallée oubliée semble vouloir nous guider vers un rendez-vous mélancolique. Distante d’à peine 70 km de Paris, la petite route sinueuse qui suit cette rivière est parsemée de nombreuses églises médiévales (ainsi que d’anciens moulins).
Une vallée isolée qui contraste avec le monumental château de Pierrefonds et ses abords.
Circuit.
Cet itinéraire « automnal » débute à 10 km de Crépy-en-Valois, (60 km au nord-est de Paris par la N2) et s’étend de Orrouy à Vez sur 40 km.
Si ce petit coin perdu ne paie pas de mine, il s’y cache pourtant des hauts lieux de notre histoire ; on l’appelle également la vallée aux 35 clochers…
Au Moyen Âge, des moines ont décidé d’y entreprendre des travaux (assèchement, culture) avant d’y construire des églises.
Puis, au XIXe siècle, l’eau y est utilisée pour faire travailler des moulins (une cinquantaine). Aujourd’hui, le long de cette rivière paisible, s’égrènent de petits villages, entre lesquels persistent un peu d’élevage et quelques belles constructions.
Pour ceux que l’histoire intéresse, sachez que Morienval abrite une abbaye qui est en fait une des plus anciennes de France en ce qui concerne l’art gothique.
Un peu plus loin, Vez, qui est accroché sur un petit relief boisé, dévoile un château entièrement rebâti au XIVe siècle. C’est ce petit village qui a donné son nom à la région : « pays de Valois ».
Villers-Cotterêts marque le retour en ville, avec stations-service et de quoi se restaurer. C’est également la ville qui a vu naître Alexandre Dumas.
Du coup, de nombreux commerces portent son nom… (notamment un bar-brasserie où l’on sert de copieux repas pour moins de 10 euros).
En repartant vers Compiègne (D973), la route traverse une partie de la forêt domaniale de Retz. Si Compiègne est devenue ville royale, c’est grâce à sa forêt dans laquelle étaient organisées des chasses.
Pour l’heure, c’est à Pierrefonds que nous nous rendons, étape qui marque la fin de cette petite boucle. Autant les vieilles églises le long de l’Automne semblent tombées dans l’oubli et l’anonymat, autant le château de Pierrefonds est, lui, mis en valeur.
Sa taille et son état de restauration sont certes impressionnants, mais des marchands de glaces, cartes postales et souvenirs bordent un étang où des pédalos sont à louer… Autant dire que la discrétion n’est pas d’actualité !